Que faire lorsque l'iqâma est lancée alors qu’on est en pleine prière surérogatoire ?

12-5-2019 | IslamWeb

Question:

Alors que j'étais à la deuxième rak'ât de ma prière surérogatoire du Fadjr, l'iqâma de la prière obligatoire a été lancée et j'ai donc interrompu ma prière surérogatoire sans faire les salutations finales pour rejoindre la prière en commun. Une fois la prière terminée, un frère m’a dit que j'avais commis une erreur et que j'aurais dû faire les salutations de fin de prière, même si j’étais en position de redressement après m'être relevé de l’inclinaison. Quel est votre avis ?

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

 

Quiconque fait une prière surérogatoire lorsque l'iqâma est lancée doit écourter sa prière et la terminer et ne pas l'interrompre, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « [...] et ne rendez pas vaines vos œuvres. » (Coran 47/33) Toutefois, si la personne craint de manquer la prière en commun, elle doit interrompre sa prière surérogatoire et rejoindre l'imam dans la prière, car la prière en commun est obligatoire et une chose obligatoire est plus importante qu'une chose surérogatoire. Tel est l'avis correct.

Certains savants disent toutefois qu'il faut interrompre sa prière surérogatoire dans tous les cas, que l'on craigne de manquer la prière obligatoire ou non, et ce en raison du caractère général du hadith dans lequel le Prophète () dit : « Une fois que l'iqâma est lancée, seule la prière obligatoire est permise. » (Mouslim)

Cependant, l'avis correct est que l'interdiction dont il est question dans ce hadith porte sur le commencement d’une prière surérogatoire après le lancement de l'iqâma.

Enfin, sachez qu’on interrompt une prière en faisant les salutations finales, mais cela n’est pas obligatoire. On peut aussi faire un acte qui annule la prière ou tout simplement se déplacer.

 

Et Allah sait mieux.

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