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La Saint-Valentin : réalité et illusions (4ème partie)

La Saint-Valentin : réalité et illusions (4ème partie)

Réflexions concernant la célébration de la Saint-Valentin

La première réflexion à l’intention de nos jeunes garçons et filles :
Je leur dis : qu’est-ce qui vous prend ? Vous célébrez ce jour, entre autres fêtes instaurées par les mécréants, pour répondre à un besoin dans vos âmes, mais certes, votre nature innée qui vous guide vers l’unicité divine ne vous permettra pas de faire semblant de croire qu’Il a un associé, Lui Qui est, exalté soit-Il, infiniment au-dessus de cela. Si vous saisissez cette idée, vous parviendrez à saisir parallèlement la gravité de votre faute et la laideur de votre orientation. A mon avis, et étant donné votre nature innée, le vice dans le credo est une question qui ne fera jamais l’objet d’aucun marchandage, même si vous êtes, comme nous tous, induits en erreur.
Comment, ô vous qui célébrez cette fête, acceptez-vous ces allégations donnant un associé à Allah, exalté soit-Il ? Où est l’unicité qui a été enracinée en vous dès votre plus tendre enfance ? Où est votre nature innée qui refuse de prendre un autre dieu en dehors d’Allah, exalté soit-Il ? Où est votre attachement à la religion d’Allah, exalté soit-Il ? Où est votre amour pour Celui Qui vous a créés et Qui vous procure tout le bien et Qui dit, exalté soit-Il (sens du verset) : « Or les croyants sont les plus ardents en l’amour d’Allah » (Coran 2/165).
La seconde réflexion portera sur les cadeaux échangés à l’occasion de la Saint-Valentin :
Selon les oulémas, le Musulman n’a pas le droit d’accepter des cadeaux ou de la nourriture préparée à l’occasion de l’une des fêtes des mécréants.
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya, qu’Allah lui fasse miséricorde, a affirmé : « Quiconque, à l’occasion de ces fêtes, présente aux Musulmans un cadeau, en dérogation à l’habitude suivie à tout autre moment, son cadeau doit être refusé, surtout s’il provient de gens que ce cadeau encourage à imiter ». Ainsi, les parents doivent suivre leurs enfants de près, les orienter d’une manière convaincante et conforme à la Charia, et leur expliquer les réalités, notamment s’ils s’aperçoivent que, particulièrement ce jour-là, leurs filles portent des vêtements rouges, et demandent d’acheter des fleurs ou des cartes.
Les enseignantes sont également invitées à s’entretenir avec les étudiantes sur cette question, en vue de trouver le moyen de leur expliquer sa réalité et les sornettes qu’elle comprend, et d’écouter ce qui leur passe par la tête pour pouvoir rectifier ces conceptions erronées.
La troisième réflexion concernera les vœux échangés à l’occasion de la Saint-Valentin :
Malheureusement, certains Musulmans et Musulmanes sont pris par le courant de cette fête païenne, au point d’échanger des vœux, ce qui constitue un grand danger qui menace leur religion.
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya, qu’Allah lui fasse miséricorde, a affirmé : « A l’unanimité, il est illicite de souhaiter les meilleurs vœux à l’occasion des rites des mécréants, qu’il s’agisse de leurs fêtes ou de leur jeûne car, même si celui qui prononce ces vœux est loin de la mécréance, il commet un acte illicite, comme lorsqu’il présente ses vœux à un polythéiste parce qu’il s’est prosterné devant une croix, et cela est même encore plus grave aux yeux d’Allah, exalté soit-Il, et plus détesté que de souhaiter les meilleurs vœux à l’occasion de la consommation de boissons fermentées, d’un meurtre, d’une fornication, etc. Nombre de ceux qui ne possèdent pas une bonne dose de foi glissent dans ce péché, sans pour autant concevoir la laideur et la gravité d’un tel acte. Ainsi, quiconque souhaite les meilleurs vœux à un serviteur d’Allah, exalté soit-Il, à l’occasion d’une désobéissance, d’une Bid‘ah ou d’un acte de mécréance, encourt la colère et le courroux d’Allah, exalté soit-Il ».
La quatrième réflexion concernera les filles et la Saint-Valentin :
Cheikh al-Islam Ibn Taymiyya, qu’Allah lui fasse miséricorde, a affirmé : « Ce sont les femmes qui appellent les plus à imiter les gens du Livre dans leurs fêtes et leurs occasions ». C’est une réalité, car les femmes, et surtout les jeunes parmi elles, ont des sentiments délicats, le cœur tendre et l’âme transparente, ce qui pourrait les mener à confondre le licite et le blâmable en matière d’ornement, et parfois à perdre leur équilibre en entendant les flatteries que leur répète certains de ceux qui ont une maladie au cœur.
Par ailleurs, les femmes ont, par nature, tendance à s’embellir et à vouloir paraître élégantes, et, conséquemment, saisissent toute occasion leur permettant de donner libre cours à ce désir ardent. De là, il s’avère important de faire la part des choses, du fait que les femmes sont autorisées, sans aucun inconvénient, à montrer leurs atours dans les occasions licites et devant leurs Mahrams, puisque c’est leur nature. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Cet être (la fille) élevé au milieu des parures » (Coran 43/18). Selon les exégètes, ce verset désigne les femmes, car certes, elles sont éduquées pour s’attacher aux parures et à l’élégance depuis leur plus tendre enfance. Ils ajoutent que ce verset constitue une règle de base, permettant à la femme de s’embellir.
La cinquième réflexion concernera l’attitude des jeunes gens durant la Saint-Valentin :
Le 14 février, beaucoup de jeunes gens portent un intérêt particulier à leurs vêtements et à leur voiture, comme si c’était le jour de leurs noces. Or, cette croyance se dissipe en les voyant flâner dans des rues ou des marchés déterminés.
Ô jeune homme, tu n’es pas le seul à avoir une inclination pour les femmes, puisque c’est la nature des hommes, mais sache que la Charia a imposé une voie saine et chaste pour satisfaire cette inclination et pour obtenir le bonheur et la pureté. Si tu me dis que c’est encore trop tôt pour le mariage, je te répondrai que cela ne justifie nullement pas que tu flirtes avec les jeunes filles.
Un jour, un jeune homme, après avoir connu l’interdiction de la fornication, vint dire au Prophète () : Permets-moi de forniquer ». Le Prophète ( lui dit : « Approche ». Quand il s’approcha du Prophète () il lui demanda :
- « Accepterais-tu cela pour ta mère ? ».
- « Non », lui répondit le jeune homme.
- « Et les gens ne l’acceptent pas non plus pour leurs mères, répondit le Prophète (). L’accepterais-tu pour ta fille ? » Demanda-t-il.
- « Non », répondit le jeune homme.
- « Et les gens ne l’acceptent pas non plus pour leurs filles, répondit le Prophète (). L’accepterais-tu pour ta sœur ? », demanda-t-il.
- « Non », répondit le jeune homme.
- « Et les gens ne l’acceptent pas non plus pour leurs sœurs, répondit le Prophète (). L’accepterais-tu pour ta tante paternelle ? », demanda-t-il.
- « Non », répondit le jeune homme.
- « Et les gens ne l’acceptent pas non plus pour leurs tantes paternelles, répondit le Prophète (). L’accepterais-tu pour ta tante maternelle ? », demanda-t-il.
- « Non », répondit le jeune homme.
- « Et les gens ne l’acceptent pas non plus pour leurs tantes maternelles », répondit le Prophète ().
Abû Oumâma, le narrateur de ce Hadith, ajouta : « Le Prophète () posa sa main sur la poitrine du jeune homme et dit : ‘Ô Seigneur, pardonne-lui son péché, purifie son cœur et préserve sa chasteté’. Après cela, ce jeune homme ne se préoccupa plus de cela [c'est-à-dire des femmes] » (Ahmed).
La sixième réflexion les commerçants et la Saint-Valentin :
Nous reprochons aux commerçants musulmans d’importer ou de fabriquer les emblèmes des fêtes des mécréants, comme nous reprochons aux fleuristes musulmans de stocker les fleurs pour les vendre en particulier à la Saint-Valentin, et aux propriétaires des magasins de jouets de vendre et d’emballer les cadeaux, spécialement ce jour-là.
En fait, ce commerce, qui consiste à gagner de l’argent en vendant les objets qui contribuent à célébrer les fêtes des mécréants, est sans doute une entraide dans le péché et la transgression, et une participation à la propagation des croyances des mécréants, ce qui est susceptible d’amener au commerçant impliqué dans cela un grand malheur dans les deux vies, présente et future.
Cheikh al-Islam Ibn Taymiya, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit : « Que le Musulman ne vende pas ce qui aide ses coreligionnaires à imiter les mécréants, pendant les fêtes, que ce soit de la nourriture ou des vêtements, étant donné que son comportement constitue une aide à commettre ce qui est blâmable ».
La septième réflexion concernera les hommes de médias et leur rôle dans la Saint-Valentin :
En fait, les médias, qu’il s’agisse de la presse écrite, de la radio, de la télévision et surtout des chaînes satellites, ont joué un rôle primordial dans la diffusion des cérémonies de célébration de la Saint-Valentin dans nombre de pays islamiques. Il est vraiment déplorable de voir, dans ces pays, que les médias et leurs hommes ne deviennent que des perroquets qui répètent sans réfléchir ce que diffusent les agences de presse internationales, sans faire le tri de ce qui convient et de ce qui s’oppose à notre credo et à notre moralité. Ce rôle a acquis une grande importance avec l’envahissement de la mondialisation, dans le but de généraliser le modèle occidental dans les différents domaines de la vie.

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