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Les expériences d’une femme hindoue nouvellement convertie

 Les expériences d’une femme hindoue nouvellement convertie

« Mon expérience et comment j’ai découvert que l’Islam n’opprimait pas les femmes. »
Par Sr. Noor, de l’université de l’Essex
Je viens d’une famille purement hindoue, où l’on nous a toujours appris à nous considérer (les femmes) comme des êtres qui devraient éventuellement être donnés en mariage et avoir des enfants et servir leur mari- qu’il soit bon ou pas. En plus de cela, j’ai découvert qu’il existait beaucoup de choses qui opprimaient vraiment les femmes, telles que :
• Si une femme devient veuve, elle doit porter pour toujours un sari blanc, devenir végétarienne, se couper les cheveux courts et ne jamais se remarier ;
• La mariée doit toujours payer une dot à la famille de son mari ;
• Et le mari peut exiger quoi que ce soit de son épouse, sans tenir compte des difficultés éventuelles de la mariée pour satisfaire sa requête.
Non seulement cela, mais si, après le mariage, elle ne peut pas s’acquitter de la dot, elle sera psychiquement et physiquement torturée, et pourra finir par être victime d’une ‘mort à la cuisine’, où le mari, ou lui et la belle-mère, essaient de brûler vive la femme pendant qu’elle cuisine ou qu’elle est dans la cuisine, afin de faire ressembler cela à une mort accidentelle. De plus beaucoup de crimes de ce genre ont eu lieu. La fille d’un ami de mon père a subi ce sort l’année passée.
En plus de tout cela, les hommes dans l’hindouisme sont traités exactement comme des dieux. Pendant une des fêtes hindoues, des jeunes filles célibataires prient et adorent une idole qui représente un dieu particulier (Shira) pour qu’elles puissent avoir des maris qui lui ressemblent. Même ma propre mère m’a demandé de le faire. Ceci me fit comprendre que la religion hindoue, qui est basée sur les superstitions, et sur des choses qui ne sont basées sur aucune véritable preuve (1), mais qui ne sont que des traditions qui oppriment les femmes, ne pouvait pas être bonne.
Par la suite, quand je suis venue en Angleterre pour étudier, je me suis dit qu’au moins c’était un pays qui garantissait des droits égaux aux hommes et aux femmes, et ne les opprimait pas. Tout le monde est libre de faire ce qu’il veut, me disais-je. Ainsi quand j’ai commencé à rencontrer des gens et à me faire de nouveaux amis, à en apprendre au sujet de cette nouvelle société, et à aller dans tous les lieux que mes amis fréquentaient pour ‘se socialiser’ (les bars, les discothèques, etc.), je me suis rendue compte que cette ‘égalité’ n’existait pas autant en pratique qu’en théorie.
En apparence, les femmes semblent bénéficier des mêmes droits en matière d’éducation, d’emploi etc., mais en réalité, elles sont toujours opprimées mais d’une manière différente et plus subtile. Quand je me rendais avec mes amis dans ces lieux où ils passaient leur temps, j’ai constaté que tout le monde voulait me parler et j’ai pensé que c’était normal. Mais ce n’est que plus tard que j’ai compris à quel point j’étais naïve, et j’ai compris ce que ces personnes recherchaient vraiment. J’ai aussitôt commencé à me sentir mal à l’aise, comme si je n’étais pas moi-même : je devais m’habiller d’une certaine manière pour que les gens m’aiment, et je devais parler d’une certaine manière pour leur plaire. J’ai rapidement trouvé que je me sentais de plus en plus mal à l’aise, de moins en moins moi-même, pourtant je ne pouvais pas m’en sortir. Tout le monde disait qu’ils s’amusaient, mais je n’appelle pas cela s’amuser.
Je pense que les femmes, en vivant de cette manière, sont opprimées ; elles doivent s’habiller d’une certaine manière pour plaire et être plus attirantes. Elles doivent également parler d’une certaine manière pour que les gens les apprécient. Pendant cette période je n’avais pas (encore) pensé à l’Islam, mais je connaissais certains Musulmans. Cependant, je sentais que je devais vraiment faire quelque chose, trouver quelque chose qui me rendrait heureuse et me ferait me sentir en sécurité, et qui ferait que je me sentirais respectée. J’éprouvais le besoin de croire en quelque chose et que ce soit la bonne croyance, car chacun croit en quelque chose et vit conformément à sa croyance. Si le fait de s’amuser en « prenant son pied » avec d’autres gens est la croyance de quelqu’un, il le fera. Si gagner de l’argent (pour être heureux) est la croyance de quelqu’un, il fera en sorte d’atteindre cet objectif. S’ils pensent que la boisson est une manière de jouir de la vie, alors ils boiront. Mais je sens que tout ceci ne mène nulle part. Personne n’est vraiment satisfait de cela, et le respect que les femmes recherchent diminue de cette manière.
En cette période de soi-disant « société d’égalité des droits », tu es censée avoir un petit ami (sinon tu es bizarre) et ne pas être vierge. Donc ceci est une forme d’oppression même si certaines femmes ne s’en rendent pas compte. (2) Quand j’ai embrassé l’Islam, il fut évident pour moi que j’avais finalement trouvé la sécurité permanente. Une religion, une croyance qui était si complète et claire dans chaque aspect de la vie.
De nombreuses personnes croient souvent à tort que l’Islam est une religion opprimante, où les femmes sont couvertes de la tête à la pointe des pieds, et qu’elle n’octroie aucun droit ou liberté aux femmes. En vérité, les femmes en Islam ont plus de droits, (et elles en ont bénéficié pendant les 1400 années passées) que ceux qui ont été tout récemment octroyés aux femmes non musulmanes dans certains pays occidentaux et dans d’autres sociétés. Cependant, il existe encore, même de nos jours, des sociétés où les femmes sont encore opprimées, comme je l’ai mentionné auparavant au sujet des femmes hindoues.
Les femmes musulmanes ont le droit d’hériter. Elles ont le droit de gérer leur propre commerce et entreprise. Elles ont un droit total à la propriété, elles peuvent disposer de leurs biens, et leur mari n’a aucun droit dessus. Elles ont droit à l’éducation, le droit de refuser le mariage tant que ce refus a des raisons justifiables et raisonnables. Le Coran lui-même, qui est la Parole d’Allah, exalté soit-Il, contient de nombreux versets qui ordonnent aux hommes d’être bienfaisants envers leurs épouses et mettent en évidence les droits des femmes. L’Islam nous fournit la Législation correcte, car cette Législation n’a pas été élaborée par les hommes, mais par Allah, exalté soit-Il ; c’est pourquoi l’Islam est la religion parfaite.
Très souvent, on demande aux femmes musulmanes pourquoi elles sont couvertes de la tête aux pieds, et on leur dit qu’il s’agit là d’oppression ; ce n’est pas vrai. En Islam, le mariage est une part importante de la vie ; c’est la manière de fonder la société. Par conséquent, une femme ne doit pas s’exhiber devant tout le monde, mais se montrer uniquement à son mari. Même l’homme n’a pas le droit le montrer certaines parties de son corps à quiconque à part sa femme. De plus, Allah, exalté soit-Il, a ordonné aux femmes musulmanes de se couvrir pour garder leur pudeur (sens du verset) :
« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées […] » (Coran 33/59)
Si nous considérons n’importe quelle autre société, nous constatons que dans la majorité des cas, les femmes sont victimes d’attaques ou de harcèlement à cause de la manière dont elles s’habillent. Un autre point que j’aimerais commenter est que les règles et les régulations décrétées par Allah, exalté soit-Il, en Islam ne s’appliquent pas uniquement aux femmes, mais également aux hommes. Il n’existe pas de promiscuité ni de contact volontaire entre les femmes et les hommes, et ce pour l’intérêt des deux. Tout ce qu’Allah, exalté soit-Il, ordonne est juste, équilibré, pure et bénéfique à l’être humain ; il n’y aucun doute à ce sujet. Un verset du Coran explique clairement ce concept (sens du verset) :
« Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté (de toute indécence, actes sexuels interdits). C’est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté (de l’indécence, actes sexuels prohibés), et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît […] » (Coran 24/30-31)
Quand j’ai mis mon hidjab (voile), j’étais vraiment heureuse de le faire. En fait, je voulais vraiment le faire. Lorsque j’ai mis le hidjab, j’ai ressenti une grande satisfaction et un grand bonheur. J’étais satisfaite d’avoir obéi aux ordres d’Allah, exalté soit-Il, et heureuse du bien et des bénédictions que cela engendrait. Depuis, je me sens en sécurité et protégée. En fait, les gens me respectent plus à cause de cela. J’ai vraiment constaté une différence dans leur comportement à mon égard.
Enfin, j’aimerais dire que je n’ai pas embrassé l’Islam de manière aveugle, ou sous la contrainte. Dans le Coran lui-même, il existe un verset qui dit (sens du verset) : « Nulle contrainte en religion ! […] » (Coran 2/256) (3). J’ai accepté l’Islam par conviction. J’ai vu, vécu et fait cela, et j’ai vu les deux versions de l’histoire. Je sais et j’ai fait l’expérience de ce à quoi l’autre côté ressemblait, et je sais que j’ai fait le bon choix. L’Islam n’opprime pas les femmes, mais plutôt il les libère et leur donne le respect qu’elles méritent. L’Islam est la religion qu’Allah, exalté soit-Il, a choisie pour l’humanité entière. Ceux qui l’acceptent sont réellement libérés des chaînes et les entraves des hommes dont le système de gouvernance et de législation n’est bâti que sur l’oppression d’un groupe par un autre groupe, et de l’oppression et l’exploitation d’un genre par un autre. Ceci n’est pas le cas de l’Islam qui libère vraiment les femmes et leur donne une individualité que d’autres autorités ne leur garantissent pas.
Sr. Noor est musulmane depuis plus d’un an et demi et est actuellement étudiante en deuxième année de faculté de biologie.

NOTES :
(1) En Islam l’accent est fortement mis sur les preuves. La superstition, la conjecture et le fait de suivre les habitudes ancestrales est fortement interdit. Allah, exalté soit-Il, dit (sens des versets) :
• « […] Dis : « Donnez votre preuve, si vous êtes véridiques » (Coran 2/111);
• « […] Informez-moi de toute connaissance, si vous êtes véridiques » ; (Coran 6/143) ;
• « alors qu’ils n’en ont aucune science: ils ne suivent que la conjecture, alors que la conjecture ne sert à rien contre la vérité. » (Coran 53/28) ;
• « Ô les croyants! Mangez des (nourritures) licites que Nous vous avons attribuées. Et remerciez Allah, si c’est Lui que vous adorez. » (Coran 2/170)

Si les scientifiques parmi les non-Musulmans devaient suivre ce conseil et analyser avec objectivité de nombreuses règles relatives aux femmes en Islam, ils découvriraient qu’elles sont en parfaite harmonie avec les connaissances biologiques et psychologiques qu’ils ont acquises concernant la nature des femmes. C’est la réaction du mouvement féministe à l’hypocrisie de l’Occident qui a conduit à la corruption de la perception des rôles de la femme en Islam. C’est la raison pour laquelle la plupart des descriptions des femmes en Islam sont de pures présomptions et distorsions, et non pas des faits réels.

(2) C’est là où les musulmans considèrent que l’erreur relativement à la liberté et la non-oppression des femmes réside. Sous le slogan de ‘liberté’, on a fait croire aux femmes qu’elles ont la liberté totale d’agir comme bon leur semble. Cependant, « agir comme bon leur semble » signifie qu’elles sont encouragées à se conformer aux tendances et aux modes qui leur sont présentées et imposées par le biais de la machine médiatique, et par les moyens de l’industrie du cinéma génératrice de milliards de dollars, qui suscite, modèle et nourrit les idées des gens, leurs principes, mœurs et comportements. En conséquence de quoi elles deviennent l’objet des fantasmes des hommes qui les harcèlent, les oppriment et les réduisent à rien de plus qu’une source éphémère de plaisir et de jouissance. Les hommes eux-mêmes ont été conditionnés pour donner libre cours à leurs désirs, en raison de leur surexposition aux corps de femmes nues jour et nuit. Ceci génère de la provocation, de la frustration et finalement, un châtiment méritoire, une insensibilisation. L’impuissance est une ‘maladie’ très répandue en Occident.
Tel est le statut des femmes en Occident. La simple mention des expressions, harcèlement sexuel, viol ‘de rendez-vous’, pendant lesquels les hommes poussent délibérément les femmes à être un peu ivres ou saoules pour pouvoir profiter d’elles, et des slogans tels que ‘Non veut dire Non’ sont des preuves suffisantes de cette réalité de l’oppression des femmes en Occident. Ces problèmes n’existent pas dans le monde islamique et ne sont pas des questions à régler.

(3) « Nulle contrainte en religion! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et Omniscient. » (Coran 2/256)

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